Les saisons sont à la mesure du temps qui passe…

 

Un peu au devant HEPA, la façonneuse de saisons. Juste derrière les quatre saisons cheminent.
Un peu plus au loin, la Bûche, l’humble serviteur, pousse devant lui une lourde charrette usée par le temps.

Sur la place publique tout est prêt. HEPA lance l’appel, les saisons jusque là disparates, se rassemblent peu à peu et s’immobilisent. Le son du didgeridoo module le bruit du vent et la charrette se fait écho.
Les saisons peu à peu s’éveillent et la résonance de la musique de Vivaldi nous entraîne dans une autre réalité du temps.

La jeune pousse du printemps, cachée par des voiles, annonce la renaissance et vous entraîne dans des facéties des plus printanières. La souche d’été se redresse peu à peu et du bout de ses hautes branches va s’écouler une forêt luxuriante de fleurs épanouies.

L’automne, ce prétentieux qui veut nous faire croire que l’été est encore là, chargé de ses couleurs, va vous charmer et vous entraîner dans une danse où tout n’est que luxure. L’hiver déjà présent, piétine le sol afin de le rendre plus dur, c’est le froid qui s’installe.

Alors ne soyez pas surpris lorsque la neige, tel un tourbillon tombera sur vos fragiles épaules.

          

«Les danses sont à la mesure du temps qui passe, lentes et gracieuses, fortes de leurs caractères, les saisons dans le bon ordre, s’en vont pour que toujours perdure le cycle de la vie.»